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Taux de réussite pour une prothèse du genou : taux de survie

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Taux de réussite pour une prothèse du genou : réponse d'un chirurgien orthopédiste spécialiste genou

Le Docteur Anthony Wajsfisz a répondu à une question des internautes, au travers d’un échange avec Louis PEZAVANT, co-fondateur de l’agence WKDO, spécialisée dans la communication des professionnels et établissements de santé.

 

Voici leur échange.

 

Question des internautes

Louis : “Aujourd’hui, tu nous reçois à la clinique Drouot Rémusat. J’avais une question à te poser, en tant que spécialiste de la prothèse de genou. Il y a beaucoup d’internautes qui cherchent sur Google, et sûrement aussi certains de tes patients, qui te posent la question de ce qu’ils peuvent espérer vis-à-vis du “taux de réussite” pour une prothèse de genou. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c’est un taux de réussite pour une prothèse de genou ? Et un peu étayer aussi ce que ça veut dire ? Quelle est l’intention de l’internaute derrière cette recherche à ton avis ?”

 

Taux de survie d’une prothèse de genou

Docteur Wajsfisz : “Le taux de réussite d’une prothèse du genou, c’est un terme un peu générique, un peu vague. En tant qu’orthopédistes, quand on parle de taux de réussite, ça ne veut pas dire grand-chose en réalité.

 

Les scores

On évalue les prothèses sur différents axes et notamment la qualité clinique du résultat de la prothèse, c’est comment vont aller les gens, ce qu’ils vont ressentir avec leur prothèse.

Cette qualité est évaluée par des scores, notamment le Knee Society Score, qui sont composés de différentes questions pour la qualité de vie. On apporte des réponses à ces questions après avoir eu une prothèse.

On obtient un score et plus il est haut, plus le résultat est jugé bon. Pour les prothèses de genou, ce sont des scores qui sont souvent très hauts, très proches du maximum (100%).

Mais ce n’est pas parce que ces scores sont aussi très proches du maximum que le résultat va être “nickel”.

C’est-à-dire qu’à travers ces scores, on essaye de se rapprocher au mieux de la réalité de ce que ressentent les patients, mais c’est un compromis. Ce sont des scores qui doivent répondre à la population générale et après il faut regarder au point de vue intrinsèque des patients, comment ils ressentent la prothèse de genou.

Ça, c’est pour les scores, on va dire cliniques, pour la qualité de vie du patient.

 

L’imagerie médicale

En complément des scores, on va avoir des indicateurs de qualité de poses radiographiques, mais ça j’ai envie de dire, le patient, il s’en moque un peu que la prothèse elle paraisse jolie ou pas jolie sur la radio du moment qu’elle va bien sur son genou, c’est important.

En revanche, il existe une corrélation entre une prothèse qui est bien posée sur la radio et un bon résultat. Une prothèse qui est mal posée sur la radio, c’est qu’elle a des défauts techniques, elle n’ira pas forcément bien dans le genou du patient. Donc il y a quand même une corrélation entre le score clinique et le score radiographique.

 

Ça, c’est la première partie qui concerne le patient.

 

Survie de la prothèse

Après, il y a quelque chose qui est très important aussi pour nous, et même de manière générale, pour une question de société, c’est combien de temps va durer cette prothèse ?

C’est ce qu’on appelle la durée de survie de la prothèse.

La question du chirurgien : pour une prothèse du genou que je vais implanter à un patient, est-ce qu’on va devoir la changer tous les deux ans, tous les trois ans ?

C’est ça qu’il faut regarder : combien de temps elle va vivre cette prothèse, c’est-à-dire combien de temps elle va rester dans le genou du patient concerné ?

 

Taux de réussite = taux de survie

Si je te mets une prothèse, il faut qu’on regarde son taux de survie. Dans les dernières études, si on prend des études qui ont été publiées en 2022 voire 2023, quand on regarde un petit peu dans la littérature, on se repose aussi sur des anciennes études et on a des reculs qui sont suffisamment longs et on peut dire qu’à dix ans d’une pose, 95 % des prothèses qui auront été posées seront encore dans le genou des patients.

Donc si je mets 100 prothèses aujourd’hui, dans dix ans, il y en aura 95 qui seront encore dans le genou de mes patients.

Il y en aura 5 qui auront été changées pour différentes raisons :

 

Louis : “Merci beaucoup Docteur.”

 

Docteur Wajsfisz : “De rien Louis. Bonne journée.”

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