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La greffe du ménisque ou greffe méniscale

Greffe méniscale

Greffe méniscale

Dans quels cas propose-t-on une greffe de ménisque ?

 

La greffe de ménisque, dite aussi « la greffe méniscale », est un acte chirurgical rare, dont les indications sont très précises et qui peut utiliser différentes méthodes :

 

A qui s’adresse la greffe de ménisque ?

 

Il s’agit d’un patient à qui on a retiré le ménisque, qui va conserver un bon cartilage, qui restera quand même assez jeune et qui va développer ce qu’on appelle un syndrome post-méniscectomie, c’est à dire une douleur dans le compartiment du genou où a été enlevé le ménisque qui va durer plus de six mois, malgré tout le traitement médical, les infiltrations, les décharges, tout ce qu’on peut faire de médicalement possible pour le genou.

 

D’où viennent ces greffes ?

 

Ces greffes sont issues de cadavres humains. Maintenant, en France, il y a des banques osseuses qui permettent de récupérer ces greffes de ménisques, notamment à Clermont-Ferrand. C’est l’Établissement Français du Sang qui vérifie toute la qualité de ces greffes et des transports et des transpositions à l’intérieur des patients.

 

Après une greffe, mon corps peut-il faire un rejet ?

La greffe de ménisque est un tissu inerte. Donc il n’a pas besoin de fonctionner comme un foie. Il a besoin d’amortir et de jouer un rôle mécanique. Cela étant, il peut être réhabilité par nos propres cellules et s’intégrer dans l’articulation. Mais il ne nécessite pas de médicaments pour éviter un éventuel rejet. La problématique des greffes méniscales, c’est surtout si elle n’est pas bien ancrée dans le genou elle peut s’extrure donc moins jouer son rôle d’amortisseur. Si la greffe est en dehors du genou, elle marchera moins bien que si elle est bien calée, comme la cale sous la roue d’un avion, entre le fémur et le tibia.

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